Le GVC (Groupe Voile Croisière, pour ceux qui ne suivent pas) organise un exercice « homme à la mer », auquel je participe avec Thélème. Je bénéficie également de la présence à bord d’Olivier, marin plus expérimenté qui a déjà pris part à ce genre de réjouissance.
En gros, c’est très simple: le volontaire du jour, Thierry, se jette à l’eau sans prévenir, tandis que nous naviguons à la voile, et nous devons le récupérer le plus vite possible, en toute sécurité bien entendu.
Le principe de nous avons retenu à bord de Thélème est des plus simples:
- démarrer le moteur
- rouler le génois
- revenir au vent de l’homme à la mer, border la grand voile dans l’axe, jeter la ligne de vie et arrêter le bateau à hauteur de l’homme à la mer, de sorte que le vent nous fasse dériver vers notre cible et que la gîte du bateau nous aide pour la remontée…
- …remontée que nous faisons au franc-bord, moteur arrêté, avec la drisse de spi sur laquelle nous avons « croché » une longe et que nous ramenons en winchant depuis le cockpit.
Cette dernière étape est vraiment, mais vraiment, difficile. Thierry n’est pas un poids plume, et franchement un palan supplémentaire aurait été le bienvenu. Néanmoins, on bouclera l’exercice dans 3’28 », ce qui sera le record du jour.
Pour la deuxième tentative, on procédera par la jupe arrière, ce qui est évidemment infiniment plus facile et plus rapide, mais à réserver pour le petit temps.
Au final, voilà une journée conviviale et instructive, dont les enseignements principaux sont:
- Récupérer seul une de mes filles ne devrait pas poser de problème dans des conditions faciles, mais à l’opposé récupérer un équiper un peu lourd dans des conditions musclées serait réellement improbable.
- La ligne de vie est réellement l’accessoire clé pour rétablir le lien avec le naufragé. Il faudra investir dans un modèle qui comporte une ceinture que le naufragé peut refermer autour de lui (voir photo)
- Il faudra également que je trouve un palan pour faciliter la remontée.