Comme notre ange-gardien, l’ancienne proprio Anne-Marie, ne sera pas disponible dans les prochaines semaines, et que moi-même j’aurai pas mal de week-ends pris par le boulot, je décide de prendre un jour de congé spécial voile et de sortir ce lundi 8 avril. C’est un peu un lendemain de veille (anniversaire de Magali, 10 ans, réception à la maison, etc.…), mais quel plaisir de se dire qu’on sera sur l’eau alors que les autres bossent !
En plus, à la toute dernière micro seconde, Madame se décide à se joindre à nous. Pour la première fois, Patricia va naviguer sur Thélème! On part donc à cinq, on prend Anne-Marie à Bruxelles, et nous sommes sur le bateau vers 11H30 (ben oui, avec une femme, trois filles, et deux heures de route, on fait ce qu’on peut).
Avant toute chose, on jette un œil sur les « Optimists » que l’école de voile du port propose à la vente… (on doit toujours en trouver un pour Magali). C’est pas très encourageant, les bateaux sont abîmés, les voiles pas très bien rangées, et même si le vendeur s’engage à les retaper complètement, on n’est plus super intéressés… Il faudra donc que je retourne sur le web chercher des occasions plus alléchantes, on a encore 6-7 semaines pour trouver.
On déjeune dans le bateau (dehors, il fait franchement frisquet), on termine de gréer (le génois sur enrouleur), et on est prêt à partir vers 14H. Le vent est plein EST, 3-4 Beauforts à vue de nez, l’idéal pour partir vent arrière sur une des premières îles du Veerse Meer, y prendre le goûter, et revenir contre le vent en tirant des bords. Malgré la température ambiante de 9-10 degrés.
On part sur génois uniquement, et les deux premières îles (Schelphoek plaat) sont rapidement atteintes… et dépassées ! Comme on est plein de courage (et vent arrière), notre objectif est désormais l’île « Baastiaan de Langeplaat ». Il n’y a pas grand-monde sur l’eau, on se fait dépasser par un voilier plus grand, on croise quelques bateaux à moteurs et quelques péniches, chacun barre à son tour, même Magali et Sibylle.
Arrivés à destination, on constate que les pontons n’ont pas encore été remontés après l’hiver. On en trouve finalement un, mais le vent a vraiment forci et on est bien content d’avoir Anne-Marie pour l’atterrissage. On débarque, et heureusement grâce aux arbres qui sont plantés sur l’île, on trouve un bon coin bien abrité du vent pour le goûter. Attention aux oies qui couvent leurs nids…
Pour le retour, on prend un ris, on ne déploie qu’une partie du génois, et on se lance…. On s’en sort pas trop mal, même si à trois dans le cockpit il faut parfois se pousser un peu pour les manœuvres… Dans les rafales le bateau gîte un peu plus mais c’est très raisonnable, et après 1 heure, le vent faiblit, on lâche le ris et on déploie toute la toile pour terminer la navigation.
Retour au port vers 19H, rangement en 30 minutes, séance photos devant le bateau, et retour à la maison en passant par Bruxelles, avec les 2 plus jeunes qui se sont endormies.