Zeelandbrug, 28 juillet 2013
Au départ, compte-tenu des marées (LW 14 :10, HW 20 :40) et de l’orientation prévue du vent, j’envisageais pour cette sortie à 4 (Patricia, Anne-Marie, Nadège et moi) soit un aller-retour vers Colijnsplaat, soit une mise à l’ancre quelque part au milieu de l’estuaire pour faire trempette à l’étale.
Pour ceux qui ne suivraient pas, l’idée est d’essayer de naviguer avec les courants de marée plutôt que contre. Quand la mer descend, en sortant du Veerse Meer, le courant vous ramène vers le large soit vers le Zeelandbrug,…. et Colijnsplaat !
Après 6 heures, c’est l’étale de haute mer (plus de courant), puis la mer vous repousse pousse vers le fond de l’estuaire: Yerseke, Tholen, … (voir article précédent).
Au final, on est parti assez tard, on n’est sorti de l’écluse que vers 13H, et le courant descendant ne nous a donc aidé qu’une grosse heure durant. Mais comme on avait le vent arrière puis ¾ arrière, on a filé à une vitesse inédite pour moi sur ce bateau…
Patricia nous a fait passer sous le Zeelandbrug. Comme on a un tirant d’air limité, on peut passer sous les arches (pas besoin du pont levant) sans problème, mais c’est assez impressionnant malgré tout.
On a donc été jusqu’à Colijnsplaat, mais on n’est pas rentré dans le port, ne sachant pas trop combien de temps nous prendrait le retour. Hé bien, je dois dire que le retour au près avec le courant pour pousser a été tout aussi décoiffant. Voire davantage car on a pris un ris et réduis le génois à mi-parcours pour mieux gérer les 3-4 Beauforts qui soufflaient.
Il est déjà 19H30 quand on a fini de ranger le bateau. Plutôt que de faire la route de retour tout de suite, on décide de prendre Colijnsplaat par la terre pour aller y dîner à la cantine des pêcheurs. Carte simplissime mais plats tout à fait corrects pour un prix démocratique, et surtout plaisir de manger dehors, quasiment sur le quai, avec vue sur le port de pêche au premier plan et le Zeelandbrug et toile de fond.
En repartant, le crochet par le centre du village vaut le détour.