Fini de musarder: départ à 6H pour rallier Amsterdam en passant par Ijmuiden.

Météo clémente, vent quasi de face et un peu faiblard, on aura du mal à étaler le courant à contre la plupart du temps.

Recours à la risée diesel pour tenir le planning, ce qui ne nous empêchera pas d’être salué par un gros phoque un peu léthargique.

L’arrivée à Amsterdam est un grand moment, on reçoit une belle place dans la luxueuse « Amsterdam Marina » qui sera notre port d’attache pour les 2 prochaines nuits. Le port est situé sur la berge opposée au centre, un peu avant la gare en venant de la mer, et il est très bien desservi par les bateaux « pont » qui vous emmènent toutes les demi-heures vers la gare centrale. Commerce HEMA à 3 minutes à pied, location de vélo (10 EUR par jour), et sanitaires irréprochables, avec pour le fun deux salles de bains privatives équipées d’une baignoire avec vue sur Amsterdam (rassurez-vous, on peut d’une simple pression rendre la vitre translucide le temps de rentrer/sortir de son bain).

En début de soirée, Patricia et Clara nous rejoignent par le train.

Patricia visitera Amsterdam avec nous le lendemain avant de ramener Sibylle et Nadège, tandis que Clara nous accompagnera Magali et moi pour la suite du périple.

Vu la météo assez peu clémente et compte-tenu du moral des troupes, nous restons à Scheveningen pour la journée, d’où nous prendrons d’ailleurs un tram pour aller faire du shopping (! oui ! vous avez bien lu, le capitaine est prêt à tous les sacrifices !) avec les filles dans le centre de Den Haag

Centre assez agréable, du reste.

Les choses se corsent, nous passons l’écluse de Stelledam où, malheur, nous coinçons une amarrage dans l’hélice ! Heureusement, l’unique bateau qui partageait l’éclusée nous remorque hors de l’écluse, et je m’époumonne une bonne demi-heure à plonger sous la coque pour dégager l’hélice. La navigation jusqu’à Scheveningen est assez éprouvante, il y a une houle de plus d’un mètre, on est au près dans pas trop de vent, les enfants sont malades et le passage au large de Rotterdam s’éternise.

1 bon mètre de houle!

Bref, on est content de découvrir Scheveningen.

Nous partons vers 16H pour atteindre la marina de WSVW De Put sur l’Haringvliet.

Les vacances commencent!

Joli cadre très bucolique, excellent accueil, à recommander !

Même pas encore parti et déjà une entorse à notre programme. Nous aurions voulu visiter ce musée sur le corps humain en cours de route, mais nous n’avons pas obtenu de place le jour voulu. Qu’à cela ne tienne, nous le visitons avant de commencer la navigation !

Musée sympa, à faire si vous êtes de passage dans le coin.

Thélème sous spi

M’étant porté volontaire pour accueillir des équipiers sur Thélème à l’occasion de ce week-end de navigation “équipiers” du GVC, c’est avec soulagement que j’ai découvert la semaine passée que le Furlex est enfin réparé. Nous allons donc combiner l’accueil des équipiers avec le retour à Beneden Sas… 

Samedi, je navigue avec Raphaël de Kortgene à SintAnnaLand. Grand soleil, bon petit vent et (un peu de) spi !

 Dimanche, Laura et Pascal nous rejoignent. Pétole jusqu’à la Krammersluis, mais navigation assez jouissive après sur le Volkerak avec des pointes de vitesse au près au-dessus de 6 Nd.

Après un peu plus d’un mois de villégiature à Kortgene, Thélème est enfin de retour dans son box en fin d’après-midi. Et au cas où cela ne se verrait pas sur les photos, j’ai profité de ce mois de mobilité limitée (nous sommes quand même sortis 2 deux fois) pour appliquer 2 couches de peinture blanche antidérapante sur le pont. Thélème est plus blanc que blanc…

En route pour le BBQ d’ouverture de saison avec le GVC, version 2017. Cette année, on a un peu de route à faire puisqu’on vient de Beneden Sas et que les agapes se passent à Kortgene sur le Veerse Meer.

Départ samedi matin tôt, à la fraîche et avec peu de vent.

Déjà depuis le port je peux, grâce au system AIS, voir sur mon nouveau plotter les nombreuses bateaux commerciaux qui défilent dans le chenal que nous devons traverser dès la sortie du port. Impressionnant, çà marche!

çà marche!

Ce sera une journée tranquille, avec je dois l’avouer un support moteur sur une partie du trajet, le vent évanescent et de face ne nous permettant plus de progresser face au courant de l’Oosterschelde.

Le soir, barbecue et bal aux lampions/fanions…

Le lendemain par contre cela souffle fort! Nous naviguons sur « Bandarlog », le bateau de Vincent, avec Ghislain comme troisième larron. Et ne nous serons pas trop de 3 pour gérer le 6 Bf bien établi sur le Veerse Meer. Aller vers Goudplaat vent arrière, et retour à Kortgene au près serré !

Lundi aurait dû être le jour du retour vers Beneden Sas mais malheureusement j’ai eu de la casse sur Thélème. L’enrouleur de foc a littéralement explosé, j’ai perdu au moins une des pièces du tambour inférieur (une « flasque ») et un roulement à bille s’est désintégré. Avec comme conséquence que le tambour intérieur n’est plus solidaire du tambour inférieur, et que donc il remonte le long de l’étai dès qu’il y a un peu de tension. On ne peut donc plus qu’endrailler le foc à la main, ce qui n’est pas très confortable quand on navigue seul dans des conditions un peu musclées.

Je décide donc de laisser le bateau à Kortgene pour faire réparer l’enrouleur. Ils sont revendeurs Furlex, et l’enrouleur est précisément un Furlex 100S.

A suivre…

Un nouveau venu dans l’armada Godin…. Loustic est un vaurien en bois des années 70 que j’ai acheté avec sa remorque pour une bouchée de pain au Pays-Bas.

Prêt pour un premier essai… (enfin c’est ce qu’on croyait)

En effet, depuis la vente de l’Edel, la grange me paraissait bien vide en hiver. D’où l’idée d’acheter un petit dériveur classique à retaper et facile à emmener pour des navigations plus lointaines et pour participer à des évènements réservés à la plaisance « traditionnelle ».

Le projet pour cette année est d’ailleurs de se joindre avec Sibylle et quelques membres du GVC à la semaine du Golfe du Morbihan fin mai. Le bateau est à peu près prêt, tout le contraire de l’équipage (Sibylle et moi) qui n’a pu tirer que quelques bords à Nieuwport sous 5-6 Bf avant de chavirer lamentablement. Positivons, cela nous a permis de dégager quelques pistes d’améliorations qui ont été apportées depuis mais devront être retestées:

• Sous la pression de l’eau, le safran ne restait pas en position basse.
• Les réserves de flottabilité que j’avais installées étaient nettement insuffisantes: le bateau retourné flottait à peine et il nous aurait été impossible de le remettre à l’endroit sans le secours d’un club de voile présent sur place. En conditions musclées, l’ajout d’un flotteur en tête de mât semble être une bonne idée pour éviter le 180°.
• Lors du retournement le safran s’est détaché du bateau… Heureusement le bois flotte et on l’a retrouvé!
• Lors du transport par la route, les barres de flèche ont déchiré le taud, et nous avons également perdu une partie d’un tendeur de hauban (dévissée).

Bref il faudra trouver le temps pour quelques séances d’entraînement avant le Golfe…